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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:21

Par Priscille


 

L’Inde est un pays qui fascine certains : terre des maharadjahs, des palais et des éléphants, pays aux milles couleurs, puissance en devenir tant sur le plan économique que culturel avec Bollywood notamment. Elle est aussi un pays qui révolte: un des pays aux inégalités sociales les plus marquées, la misère n’est jamais bien loin, une circulation des plus fouillies… Bref, l’Inde si les avis à son égard peuvent être bien différents est, pour sûr, un pays qui ne vous laisse pas indifférent !

 

L’Inde: un pays qui bouge !

Trajet entre l’aéroport de Kolkata et le centre de l’assoc à Howrah : premier contact avec l’Inde… Nous scrutons avidement par la fenêtre de la Jeep les rues, les gens, les voitures, les constructions. Première impression : l’Inde est un pays qui bouge à plusieurs points de vue. Tout d’abord, où que vous soyez, il y a toujours de l’animation dans les rues indiennes, surtout pour les Occidentaux qui expérimentent là-bas un vrai choc des cultures. A vrai dire, nous trouvions à chaque fois que nous sortions quelque chose d’étonnant, d’amusant. Tous nos sens étaient en émulation constante ! Ensuite, l’Inde est un pays qui bouge, qui se développe à une vitesse ahurissante et qui est en passe de devenir une des plus grandes puissances du XXIe siècle. A Kolkata, le nombre de bâtiments en construction ou flambants neufs était impressionnant : de nouveaux quartiers sortent de terres –quartiers résidentiels huppés mais aussi des nouveaux financial districts-. Cependant, l’Inde est le pays des antagonismes : si elle est en passe de devenir un acteur économique de poids sur la scène internationale, la pauvreté et le sous-développement dans certaines régions restent flagrants.

 

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L’Inde entre richesse et pauvreté, tradition et modernité : un pays des antagonismes

            La « plus grande démocratie du monde » est paradoxalement un pays où les inégalités sociales sont les plus marquées, notamment à cause du système des castes (encore très présent dans le Sud de l’Inde mais que nous n’avons pas trop ressenti dans le Nord). Nouvelle puissance économique capable de rivaliser avec la Chine… Difficile de réaliser cela quand vous vous baladez dans les rues de Calcutta et que vous vous faites arrêter à tous les coins de rue par des enfants qui vous demandent de l’argent pour pouvoir se nourrir. Difficile également à réaliser quand vous empruntez les routes indiennes complétement défoncées ! C’est donc un pays qui bouge, qui se développe mais où bien sûr beaucoup reste à faire.

            L’Inde change à une vitesse ahurissante. Qu’en est-il de ses traditions et de sa culture millénaires ? En se modernisant, l’Inde s’occidentalise quelque peu. Et les Indiens même s’ils sont attachés à leurs traditions sont fascinés par le standard de vie occidental. Nous avons par exemple été frappés par l’extraordinaire blancheur de peau des mannequins indiens (merci Photoshop !), leur style vestimentaire qui semble bien loin du sari traditionnel (jean, décolleté). Par ailleurs, en parlant avec Dalia, responsable du centre de Bacuabari où nous avons séjourné trois semaines, celle-ci nous a partagé sa crainte de voir des valeurs très ancrées dans la tradition indienne remises en cause par une modernisation et occidentalisation rapides : par exemple, la notion de famille est très importante en Inde. Les enfants sont tenus de prendre soin de leurs parents surtout dans leurs vieux jours. Aujourd’hui, la banalisation du divorce notamment en ville pourrait mettre à mal ou du moins modifier cette importante notion qu’est la famille dans la tradition indienne. Mais l’Inde est un pays culturellement très riche. La culture occidentale est donc loin de submerger la culture locale: on assiste au contraire à un original syncrétisme qui n’a pas fini de fasciner nous autres Occidentaux.

 

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         L’Inde : un pays modelé par la diversité

            Couramment qualifié de « sous-continent », l’Inde par son immensité et sa diversité est quelque peu déroutante pour un Européen : composée de 28 Etats, comptant plus d’un milliard d’habitants et plus d’une vingtaine de langues, l’Inde est un pays imprégné par la diversité culturelle. Alors que nous avions parfois des difficultés à savoir quelle langue parler entre l’anglais, le bengali et l’hindi, nous étions plutôt impressionnés de voir que beaucoup d’Indiens maîtrisent très bien plusieurs langues ou dialectes, essentiel quand vous vivez dans un pays d’une telle diversité culturelle. Par ailleurs, nous avons également été fascinés par la facilité avec laquelle les différentes religions cohabitaient pacifiquement. Par exemple, dans les différents centres, il y avait des catholiques, des bouddhistes, des hindous, des musulmans, mais tous se retrouvaient le soir pour prier ; chacun leur(s) Dieu(x), mais tous suivaient la  même démarche, rendre grâce pour ce qu’ils vivaient dans leur centre, prier pour leurs familles qui habitaient parfois à des centaines de kilomètres de là. Une belle leçon pour nous qui nous posons tellement de question sur la laïcité et sur le dialogue inter-religieux ! Par ailleurs, chaque Indien était toujours très respectueux de la religion de l’autre, et des règles qui y étaient affiliées. Par exemple, au centre, on ne cuisinait pas de porc pour les musulmans, ni de vache pour les hindous…

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L’Inde : le pays du sourire !

            L’Inde est incontestablement le pays du sourire. Base de la communication là-bas, le sourire était parfois notre seul outil de communication avec les enfants ou les adultes ne parlant pas l’anglais. Nous garderons à jamais en mémoire tous ces sourires d’enfants et d’adultes du centre qui malgré leur handicap respiraient à plein poumon la joie de vivre. Belle leçon de vie qui à vrai dire vous bouleverse intérieurement. Un conseil : visionnez le film que nous avons réalisé, une partie est consacrée à l’Indian smile. Ne la manquez pas ! L’Inde est aussi un pays où les gens ont un vrai sens de l’accueil ; si vous passez à l’improviste, on vous proposera toujours de prendre le thé, et ce, à n’importe quelle heure de la journée. Par ailleurs, alors que nous essayions de nous y retrouver dans les horaires et les lignes de bus, les Indiens prenaient toujours grand plaisir à nous aider, prêts à arrêter tous les chauffeurs de bus pour leur demander où ils allaient et s’ils pouvaient nous emmener. Idem dans le bus, il y avait toujours une dizaine d’Indiens pour nous indiquer où était notre arrêt.

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         L’Inde : le pays du négoce !

            L’Inde est un pays où le marchandage est à la base de toute transaction. Nous avons donc dû nous initié à cette pratique, à laquelle nous sommes si peu habitués en Europe. Après avoir potassé nos guides et leurs bons conseils en la matière, il a fallu nous lancer ! Les Indiens pourront sans problème vous faire payer 2, 3, 6 voire 10 fois le prix réel ; puisque vous êtes Européen, vous avez l’argent et ce sera tout de même cheap pour vous, et à cet égard ils n’ont pas tort. Beaucoup se font donc avoir. Nous peut-être nous arrivions à nous faire un petit moins avoir... Nous étions plutôt satisfaits quand nous divisions le prix par 2 ou par 3, et puis au bout du compte en discutant avec les gens du centre, on réalisait qu’on s’était tout de même fait roulé dans l’affaire. Quelle est donc la meilleure technique pour avoir un juste prix ? En réalité, la difficulté n’est pas tant de marchander m         ais de donner un prix aux choses. Vous voulez disons une paire de tongs, jetez un coup d’œil au prix sur l’étiquette (si il y en a une), et vous n’aurez pas le temps de reposer les tongs que le commerçant sera déjà là en train de vous vanter sa marchandise. Vous lui faites comprendre que même si vous êtes convaincus par la qualité de son produit, vous n’êtes pas prêts à payer son prix et là moment crucial vous donnez le prix auquel vous accepteriez la transaction. Bien sûr, le commerçant baissera sans prix en vous faisant comprendre qu’il vous fait l’offre du siècle mais ne laissez pas tomber. Ensuite, deuxième étape, vous faites mine de partir, votre prix n’ayant pas été accepté, et là 9 fois sur 10, vous êtes sûrs que quelqu’un va venir vous rechercher en courant pour vous annoncer que le commerçant accepte votre deal ! Voilà l’art subtil du négoce dont nous avons commencé l’apprentissage mais qui mériterait encore beaucoup d’entraînement…

 

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Je me limiterai à ces quelques facettes de l’Inde, bien sûr, il est dur d’écrire une page sur un pays si divers et immense qu’est l’Inde. Nous sommes tous les huit revenus enchantés par ce pays. Les Indiens ont une culture d’une richesse extraordinaire qui mérite d’être connue ; nous sommes vraiment reconnaissants de tous les Indiens rencontrés sur place qui ont eu à cœur de nous la faire découvrir et de nous l’expliquer.

 

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Des remerciements spéciaux aux filles de Bakuabari qui nous ont enseigné l’art de faire les chapatis, ainsi qu’aux Didis qui ont pris le temps de nous apprendre comment porter le sari. 

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:16
Par Alexandre
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La première destination de notre semaine découverte. 
Après notre départ de Bakuabari et une dizaine d'heures de train, nous voici arrivé à Varanasi, appelée aussi Benarès.
Varanasi, c'est un peu la Jérusalem de l'Inde, la ville sainte, là où tous sont mêlés, Hindous, Musulmans, Chrétiens mais aussi touristes et vaches (et c'est là que cela devient plus périlleux). Varanasi, c'est aussi la ville de la soie longée par le Gange, qui prend une teinte orangée en ce temps de mousson. Les couleurs y sont donc partout présentes. Nous avons déposé nos affaires dans un hôtel surplombant le fleuve et déjà, nous étions repartis, accompagné de Keddy, un guide de l'hôtel. Nous avons pu dès le premier soir nous mêler à la foule et assister à un rite sacré sur une barque. Déjà, nous étions dans l'ambiance de cette ville si particulière et si vivante.
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Le lendemain, après un réveil délicieux pour certains (impossible de vous cacher qu'au matin, certains ont vu flotter un cadavre sur le Gange, juste en dessous de l'hôtel), nous sommes partis avec notre guide à travers les ruelles (très) étroites de Varanasi. Après avoir pu découvrir cet environnement assez extraordinaire fait de maison colorées ou non, de fils électriques entremêlés, de temples, de chiens, de vaches et parfois même de singes (si si !), nous avons entamé notre premier périple en Rickshaw. Le rickshaw, c'est comme un pousse-pousse, sauf que c'est un Indien qui fait du vélo devant (et non un Chinois). Nous étions donc par deux, à quatre rickshaw, pour aller voir un peu à l'écart du centre-ville leNew Viswanath Temple, le nouveau temple de Shivah. Après avoir garé les rickshaws près d'un panneau « Interdiction d'être à plus de 4 sur une moto », nous avons pu entrer dans ce temple, imposant et majestueux, retraçant l'histoire de l'Inde par de nombreuses fresques que nous avons pu admirer.
Puis, direction le Sankat Mochan Temple, le temple des singes. Nous n'avons pas pu prendre de photos mais effectivement, les singes y étaient nombreux. Dans un autre genre que le nouveau temple de Shivah, celui-ci était plus petit, plus « convivial ».
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Ensuite, incontournable parmi les incontournables, nous sommes allés dans un boutique de soie. Très bien accueillis, nous avons hésité pendant près de deux heures sur quels foulards, quels tissus, quels vêtements ramener, tous plus beaux les uns que les autres et bien sûr très colorés. Et puis, nous avons demandé une faveur particulière au patron de la boutique. Nous voulions reproduire nos foulards scouts...en soie, ce qui était pour nous un grand symbole pour le projet et nos souvenirs. Chose qu'il a accepté et que nous avons pu récupérer deux jours après.
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Plus tard, certains se sont reposés, d'autres ont déambulé dans les rues pour parfois se retrouver nez à mufle avec une vache sacrée avec des cornes de 21cm, dans une ruelle d'environ 83 cm de large. Sachant que la vache a deux cornes, qu'elle bouge la tête de droite à gauche avec un rythme de 13 aller-retours par minute et SURTOUT que vous n'avez pas le droit de toucher la vache, que faire pour continuer gaiement son chemin ?
Demi-tour.
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Bref, la ville atypique portait déjà son charme sur quelques uns.
Le lendemain, toujours avec notre guide, visite d'un temple népalais fait en grande partie en bois, avec des sculptures - disons-le – évoquant le Kama Sutra et prônant la fécondité. Puis direction l'endroit où les morts se font incinérer, au bord du Gange. De loin, nous pouvons voir une cérémonie mortuaire et un prêtre nous explique que venir se faire incinérer ici, c'est la voie royale pour accéder au paradis. La cérémonie doit se passer dans la joie, pour ne pas troubler l'âme du mort. Une vision très différente de la nôtre, qui ne rend pas le tableau pathétique.
Puis, certains sont allés voir le Golden Temple, temple de Shivah (l'ancien donc), qui est le plus impressionnant comme le plus surveillé (pas le droit aux portables, aux appareils photos et à tout ce qui peut sembler suspicieux aux yeux des policiers, donc beaucoup de choses, en plus ce sont des policiers indiens). A l'intérieur de ce temple, les bâtiments dorés abritent de petites statues, devant lesquelles de nombreux Indiens viennent demander des faveurs.
Ce sera la dernière visite de ce court séjour à Varanasi, la ville sainte, la ville des couleurs et de la soie, avant rejoindre Agra, la ville du Taj Mahal.
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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 13:53

 

Bonjour !

 

Voici la vidéo officielle de notre projet avec Howrah South Point.

On vous laisse visionner, en espérant que les images parleront d'elles-mêmes...

 

 

 

                          

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 23:45

 

      Par Solenne

 

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Bakuabari est un (très) petit village bordant la route principale menant à Siliguri et à Jalpaiguri, où filent une multitude de camions, bus, voitures, motos, vélos le jour aussi bien que la nuit.
Le centre Howrah South Point de Bakuabari est situé sur une petite route perpendiculaire à la grande route. On y entre par un grand portail vert où passe souvent le bus jaune du centre qui effectue beaucoup d’allers-retours dans la journée : il amène les jeunes filles à l’école, ou les adultes handicapés à leur centre d’activités, où les volontaires comme nous étions à différents points stratégiques.

Au nord de l’Inde en juillet, le jour se lève vers 5h30 du matin, et c’est en général l’heure à laquelle tout le monde est debout dans le centre. Les jeunes filles, dîtes « Big Girls » et les Didis commencent la confection des chapatis : on prend une petite boule de pâte qu’on aplatit (avec talent) avec un petit rouleau à pâtisserie (ça doit avoir un autre nom que je ne connais pas) et qu’on fait cuire comme une crêpe. Ça donne une galette de taille moyenne qui se mange au petit-déjeuner, accompagné le plus souvent de légumes épicés pour les indiens, et de pommes de terre en petits morceaux sans épices pour les pauvres estomacs européens que nous, français, avons.
Une habitude agréable accompagnée d’un « black tea » qu’on aurait bien aimé avoir encore en France : oui, le mélange sucré-salé est faisable le matin !


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Quelques uns d’entre nous se sont levés pour la confection des chapatis, mais la plupart du temps on nous accordait de prendre le petit déjeuner à 8h15 pour commencer la journée à 9h00.
Précision : nous avons été très bien accueillis dans ce centre, il nous était presque interdit de faire notre propre cuisine ou notre propre thé. Les scouts que nous sommes ont été pris au dépourvus mais le plaisir que les Didis prenaient à nous installer à table était évident, nous nous sommes laissés faire pour ne froisser personne.

 

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Pendant presque trois semaines,  les journées se découpaient en trois parties : le chantier du matin, le chantier au cœur de l’après midi après une petite sieste et les temps libres avec les enfants et adultes du centre en fin d’après-midi et début de soirée.
Le/les chantiers a/ont consisté(s) à :
- créer une surface stable avec des briques, des pierres et du sable là où le bus s’était embourbé quelques jours auparavant à cause de la mousson.
- faucher des surfaces d’herbes et de plantes hautes dans différentes surfaces du centre.
- remplir et transporter des tas de briques et de pierres d’un endroit stratégique à un autre.
- repeindre des grilles des bâtiments du centre.
Nous travaillions sous un soleil de 40°, très rarement interrompu par la mousson qui étonnamment n’a pas été dérangeante durant notre séjour. Les Dadas qui s’occupaient de superviser les chantiers nous demandaient régulièrement de faire des pauses pour ne pas attraper des coups de chaleurs.
Anecdote : pour se déshydrater plus efficacement qu’avec un simple verre d’eau, les indiens nous proposaient une boisson à base d’eau, de citron, de sucre et de sel.


Lorsque la mousson venait s’interposer entre le travail et nous, nous restions avec les « Big Boys » (les adolescents et adultes handicapés physique et mentaux). Chaque jour à l’exception du dimanche, ils s’installent de 9h à 16h dans un centre à dix minutes de Bakuabari.
A ce centre s’imposaient des activités estivales comme le tri de feuilles de lauriers, de grains de poivre et désherbage. Les Big Boys y tiennent aussi une petite épicerie vendant bonbons, gâteaux, fournitures scolaires pour les écoliers qui passent sur la route qui borde le centre.

 

Entre 16h et 19h, tout le monde dans le centre prend le temps de se poser dans les allées et jardins au dehors. Les plus petits prennent l’air derrière leur maison et les plus grands sortent leur « board game » : plateau ou s’affrontent deux équipes. Chacune doit mettre tous les palets de sa couleur dans les quatre trous des quatre côtés du plateau à l’aide de ses mains et d’un gros palet (donner des « pitchenettes » dans le plus grand palet qui déplace les autres). La première équipe à avoir réussis à mettre tous les palets à bien entendu gagnée !
Les indiens aiment le football, eh oui, comme les français : Raoul, Alexandre, Gabriel, Priscille, Elodie et Clarisse ont acceptés plusieurs invitations des Dadas du centre pour des parties essouflantes pieds nus !

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19h était l’heure de la prière pour tout le monde. Nous allions prier avec les enfants, les big boys et les big girls tous les soirs, en présence des Didis et des Dadas. C’était un moment privilégié que nous aimions partager avec eux.

Le fonctionnement d’une journée pouvait varier. Certains jours nous étions en visite dans d’autres centres HSP, un matin ou nous avons marchés pour aller à la messe, un autre où nous sommes allés faire des achats à Siliguri (ville la plus proche)…

Un quotidien parfois bousculé, et ce n’était pas pour nous déplaire !

Ci-dessous un lien direct (en anglais) vers le site d’HSP, avec un petit descriptif du centre de Bakuabari où nous étions, et des autres centres du coin auxquels nous sommes allés rendre visite.
( http://www.howrahsouthpoint.com/index.php/2011-08-09-18-32-40/jalpaiguri-centers )

 



Bonne visite sur le blog des Compaquistadors!

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 23:18

par Raoul

                                         Untitled-4

Lors de la préparation de notre projet, il a été très tôt décidé de faire participer l’ensemble de notre groupe scout à celui-ci. Aussi avons-nous repris l’idée que plusieurs de nos prédécesseurs ont inspiré : la réalisation d’une « mallette ».

Le principe de la mallette est de faire échanger tous les jeunes scoutes et guides de Beauvais (de 6 à 17 ans) avec nos futurs hôtes. Ainsi, lors d’un weekend de groupe nos plus jeunes réalisèrent des dessins où ils purent se présenter et communiquer sur des sujets diverses : leur groupe scout, la France, leur ravissement à l’idée d’aller être lu à l’autre bout de monde ! Ce moment de partage en groupe fut aussi pour nous l’occasion de préciser notre projet aux plus jeunes et aussi à nos futurs prédécesseurs (les plus vieux).

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Aussi nous étions chargés de transmettre ces lettres et dessins lors de notre arrivée au centre de Bakua Bari. La directrice du Centre, Dalyia Di, fut enchantée de cette initiative ! Très vite elle prévu une après-midi où les jeunes du centre pourraient retourner cette correspondance.

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Cet après-midi se déroula le jeudi avant notre départ. Pour l’occasion nous revêtîmes les tenues traditionnelles : le penjabi pour les garçons, et le saree pour les filles. Séparé en deux groupes distincts : les Big Girls d’un côté, les plus jeunes et les Big Boys de l’autre. Ce fut pour nous l’occasion de s’émerveiller de l’application, la concentration et le cœur dont les jeunes Indiens faisaient preuve dans tous les instants de leur vie quotidienne avec cette sorte de patience à tendre vers la perfection.

De fabuleux Taj Mahal, des paysages montagneux et ruraux d’une grande précision et de couleurs splendides furent donc le fruit de ce petit travail de créativité. Les dessins que nous avions rapportés - certes moins colorés -  furent reçuent avec une joie et une curiosité que nous avons eu plaisir à assouvir !

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 22:05

par Anne

 

Jour du départ : Jeudi 18 Juillet 2012                           P7200036.JPG

Lieu : Aéroport Paris Charles de Gaule – Terminal 1

Heure de départ : 9h50

Avion : Swiss AirLine

Direction : Calcutta

Heure de rendez-vous : 7h.

 

 

L’heure de rendez-vous ne fut pas comprise de la même façon pour tout le monde, mais nous nous sommes tous retrouvés, ce qui est déjà bien ! Au passage nous avons trouvés d’autres compas qui eux, allaient à Varanasi. Enregistrement des bagages, passage de douanes et c’est parti pour Zurich, enfin son aéroport où nous avons passé une petite heure de transit. 12h45, c’est parti pour 8h30 de vol.

Sortis de l’avion à 23h55, heure locale, nous étions en Inde, encore un passage de douanes et ca y est nous entrons officiellement en Inde ! Mais nous étions à Delhi, or, nous devions arriver à Calcutta. Et c’est parti pour attendre 8h dans une salle d’attente de voyageurs en transits. Nikel pour commencer à faire la comptabilité, pour lire et tenter de dormir ! Et hop, il est temps de prendre notre dernier avion.

Arrivés à Calcutta, descente sur le tarmac, premier contact avec la chaleur indienne. Après avoir récupéré nos bagages, nous sortons de l’aéroport en espérant trouver quelqu'un venu nous chercher. Bingo, à peine la porte de l’aéroport passée, nous trouvons un indien portant une pancarte « Solenne Daviau et les Compagnons de Beauvais ». Cet homme nous emmène à une camionnette portant le logo Howrah South Point. Nous étions entre de bonnes mains. Premier voyage en voiture version indienne, premières peurs !

 

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Au bout d’une heure d’admirations et de frayeurs, nous arrivons au centre. Nous sommes accueillis par la responsable du centre Lalkuti qui parlait un peu français, ce qui était plutôt pratique après un jour et demi de vol ! Nous avons pris possession de nos chambres et nous avons directement testé nos lits. Nous nous sommes réveillés pour l’heure du thé… Où nous furent rejoints par Léo Jalais, l’homme qui nous a mis en relation avec l’association. Puis nous avons pris le bus pour aller au centre principal de l’association du district de Calcutta. Il faut savoir qu’en Inde, les arrêts de bus sont dans l’inconscient collectif, heureusement qu’une Didi est venue avec nous. Le centre Ashaneer est la maison mère de l’association. Elle contient un dispensaire, des salles de classe, et une pension pour des jeunes garçons handicapés. Nous avons joué avec certains enfants durant une partie de la fin d’après midi. Nous avons rencontré trois volontaires françaises des MEP qui étaient en Inde depuis deux semaines. Nous sommes retournés à notre centre en découvrant ce qu’était une pluie de mousson.

Le lendemain matin, nous avons retrouv les volontaires et nous avons suivi une Didi qui nous a fait découvrir un des aspects de l’association : le suivit médical des nourrissons et des femmes enceintes. Nous l’avons donc suivi dans la profonde banlieue de Calcutta. Nous avons vraiment découvert le type de vie qu’a une grande partie de la population Indienne. Plus nous avancions dans notre tournée, plus les enfants qui nous suivaient étaient nombreux. Nous avons été merveilleusement surpris par la faculté que les indiens ont à sourire tout le temps. L’après midi, avait lieu un grand meeting dans le centre Ashaneer rassemblant tous les responsables des différents centres, ainsi que les conseillés municipaux et autres personnes politiquement importantes. Le rassemblement, présidé par le Père Laborde (fondateur de l’association), avait pour but de rapporter des fonds pour soutenir l’association. Nous y avons retrouvé les volontaires qui étaient pour l’occasion vêtues de saree.

 

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Dimanche matin, nous avons commencé la journée par une messe en bengali (dialecte de la région) à laquelle nous avons du retirer nos chaussures avant d’entrer dans l’église. Puis nous avons visité le Botanic Garden se situant à 100m de notre centre. Après ler repas, direction Calcutta avec les volontaires. Nous y avons acheté nos premières tuniques indiennes après avoir perdu deux heures dans les bureaux de changes et autres magasins de téléphonie mobile. En rentrant, nous avons eu un spectacle de danse et de chants par les jeunes filles qui résidaient dans notre centre. A la fin du spectacle, nous avons participé à leur prière. A notre grande surprise, se fut spirituellement plus intense que la messe que nous avions eu le matin même, bien que cela était toujours en bengali, langue que nous ne parlons pas ! Le père Laborde s’est joint à nous pour cette soirée et nous avons la chance de passer un repas seul avec lui. Il nous a beaucoup parlé de tout le parcours qu’il a fait dans sa vie et de se qu’il a ressenti en venant pour la première fois en Inde. Ce fut très intéressant car c’est un très bon vivant !

Pour notre dernier jour à Howrah, certains sont retournés à Calcutta, seuls cette fois ci, pour des raisons techniques (banques, etc) tandis que d’autres ont commencé à ranger les pièces que nous avions annexées. Les personnes parties à Calcutta sont rentrées pour le thé et à partir de 18h nous avons rangés nos affaires (que nous avions déjà bien éparpillées en trois jours). A 20h nous quittions le centre dans lequel nous avions vécu seulement trois jours mais auquel nous étions déjà bien attachés.

A la gare nous avons fait la connaissance de Dalyia, la responsable de notre centre « Bakuabari » dans le district de Jalpaiguri. Elle nous a guidés dans la gare et nous a conseillés pour prendre notre train couchette de 3ème classe (la fameuse sleeper class). Le train est arrivé et nous avons entamés un voyage de 12h à une vitesse de 50km/h en direction de Bakuabari.

 

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 21:57

Première escapade par Elodie

     Et un beau matin, on nous annonce entre deux chapatis que nous avons une heure pour faire notre sac et partir trois jours en excursion à Darjeeling. Darjeeling est situé dans l’Himalaya, au milieu des champs de thé. Pour la petite anecdote de soirée : même si au premier abord le nom de la ville sonne très « british » - les Anglais l’appréciaient pour sa fraîcheur et y on construit de beaux bâtiments- le nom de la ville est tibétain : « Dorje Ling », littéralement  «la cité de la foudre. »

 

                Nous sommes donc partis tout heureux : direction Siliguri en bus. Après un repas qui a mis des heures à être servis (ce fut notre première expérience en restaurant : autant vous dire tout de suite que ce n’est pas d’une rapidité fulgurante), nous partons en quête d’une jeep. Celle-ci  louée, nous nous tassons à huit (et pourtant on peut y tenir jusqu’à dix, mais nous n’avons pas tenté), tout juste à temps car la mousson s’abat aux claquements des portières.

                Et nous voilà partis ! Soyons honnêtes : nous étions bienheureux que personne ne soit là pour voir dans quoi nous nous étions embarqués. Dans un de ces brouillards de séries américaines, nous slalomons entre les véhicules. Certains daignent allumer leurs phares, mais d’autres surgissent du néant au dernier instant. Nous traversons une zone militaire, car la région peut être instable : coincée entre le Bengale et le Népal, les choses ne sont pas toujours simples.  Puis d’un coup, semblable à un décollage avec Swiss Airlines, nous passons de la plaine à la montagne. Se succèdent alors les virages en épingles, les montées indécentes et les croisements de véhicules. Comme il est d’usage dans le pays, le klaxon reste le plus grand allier du conducteur, et nous guettons avec une tremblante excitation si un son semblable va nous parvenir de l’autre côté de la masse rocheuse que nous nous apprêtons à contourner à 180° degrés. Notre cher conducteur bouddhiste nous fait longer des précipices, escalader des mottes de terres et prendre des chemins de traverse.  Comment vous dire le soulagement de voir le panneau « Darjeeling » au bout de trois heures trente de voyage ?


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                Passons les formalités du taxi et de l’hôtel. Il est déjà bien tard (les restaurants ferment à 21h), il est grand temps de s’attabler. Nous voici dans une cantine typique indienne. Au menu : de succulents thalis (d’après le guide) et du thé. Certains se lancent donc dans les thalis du nord et les thalis du sud, alors que Raoul tente un plat délicieux mais dont le nom nous échappe encore. Le thali est une assiette composée de riz, de chapatis et d’une myriade de petits bols qui contiennent tous des plats différents. Ceux du sud étaient visiblement épicés et furent peu appréciés. Ceux du nord, très parfumés, reçurent un plus franc succès, considéré par certains comme leur meilleur repas de restaurant. Retour ensuite dans notre hôtel type victorien, très poussiéreux mais sur la place centrale.


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                Le lendemain, direction le Napalese Temple. Petit temps d’appréhension en arrivant : un homme nous interpelle, nous demande d’enlever nos chaussures. A côté de lui, un panneau qui parle de dons reversés aux pauvres. Pas évident de prendre une décision à huit. Certains partent devant, les autres restent, quelques peu désorientés. Finalement, nous décidons d’enlever nos chaussures mais de les garder à la main. Nous voilà montant la pente (nous sommes dans l’Himalaya, rendez-vous bien compte !) et un prêtre nous bénis, nous laisse un tikka sur le front et nous passons le portique principal, sonnant d’un coup la cloche qui pend au-dessus de nous. Et bien oui, la politesse veut qu’on frappe avant d’entrer, et les dieux sont des êtres courtois. Ce temple est bariolé de couleurs : des centaines de guirlandes, composées de rectangles de tissus sur lesquels sont inscrits les prières, inondent notre vue. Ce temple est un vrai lieu de paix. L’atmosphère, étrange où la fumée d’encens se mêle à cette brume épaisse qui ne nous quittera pas du week-end, les bruits des cloches, les paroles psalmodiées ; et les deux religions qui y cohabitent : le Napalase est un lieu de culte à la fois hindou et bouddhiste. Nous nous promenons entre les bâtiments – il est difficile pour nous de rester dans les sanctuaires car la ferveur et l’incompréhension dans laquelle nous sommes nous met mal à l’aise. Alors nous profitons de la beauté du lieu pour laisser parler notre fibre artistique et prendre, discrètement, quelques photos. Entre temps, des singes viennent nous saluer. Si Priscille et Elodie se risquent à un salut, les autres restent sagement en retrait. Approuvons cette décision car nos nouveaux compagnons ne semblent pas enflammés par notre humour.  

 

                Après notre pause déjeuner dans un restaurant français, certains d’entre nous partent pour le Tibetan Center. Après quelques détours, nous arrivons par le bas du village, à flanc de montagne. Etonnés de ne voir personne, nous demandons notre chemin aux très aimables habitants qui nous guident jusqu’aux portes principales. Les bâtiments, qui comportent une école, un hôpital et des ateliers a été créé par des réfugiés tibétains qui fuyaient l’armée chinoise. Leur nombre a quadruplé depuis et ils vivent de leur production locale : ils filent leur laine pour produire des vêtements, des couvertures, font des broderies etc. Nous visitions une petite salle où s’ont exposées des photos qui retracent l’aventure de ce centre, aujourd’hui fort réputé. Ensuite, nous visitions les ateliers de fabrications. La pluie commence à tomber, et nous repartons à Darjeeling.  Ballade ensuite dans le marché traditionnel où le plus important, c’est de se perdre dans les minuscules ruelles qui le composent, au milieu des vêtements, des épices, des bijoux, des jouets, des fruits.

                Notre petite pause shopping achevée dans les rues de la ville, nous mangeons notre dernier restaurant (beaucoup trop épicé !) pour ensuite passer notre dernière nuit poussiéreuse.

             

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Le lendemain encore, expédition jeep dans l’autre sens. Mais cette fois-ci, notre jeune (et nouveau) conducteur nous fait passer par une belle route neuve, et nous traversons des villages où il semble connaître tout le monde et achète ses salades comme au McDrive.  La descente se fait par un autre flanc de la montagne, dégagé des arbres, et, par chance, des nuages, et nous voyons ce long serpentin gris former des courts méandres sur un océan de champs de thé d’un vert incroyable. Sensibles aux vertiges, s’abstenir encore, car là plus que la dernière fois, les barrières de sécurité sont inexistantes et nous roulons à vive allure, dépassant des familles qui, au bord de la chaussée, font du stop pour redescendre dans la vallée. Puis la route plate et en travaux (mais pas fermée aux voitures, vélos, charrettes) et enfin la ville, où nous attendons quarante-cinq minutes notre bus sous des trombes d’eau.

                Nous sommes très heureux de rentrer « chez nous » et de revoir tout le monde. Nous arrivons pour la prière des enfants et je lutterais vainement à tenter de vous décrire la chaleur qui a saisi notre cœur quand nous avons revu notre « famille » de Bakuabari. 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 21:42

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 Voici quelques mots, termes, expressions récurrentes que vous trouverez dans nos articles, ici compilées pour tout comprendre en un clin d’œil.

 

 

HSP : Howrah South Point. L’association partenaire qui nous a reçus. Elle a été fondée par le Père Laborde à Howrah, la banlieue industrielle de Kolkata, et possède différents centres  Howrah et dans le district de Jalpaiguri, West Bengale.

West Bengale : Région du nord-est de l’Inde, qui autrefois était rassemblée avec l’actuel Bengale. C’est l’équivalent en français du Bengale Occidental.

Jalpaiguri : « chef-lieu » du West Bengale          .

Siliguri : grande ville du West Bengale, la plus proche des centres d’HSP.

Bakuabari : nom du village où se trouvait le centre dans lequel nous étions. Si perdu que vous ne le trouverez pas sur Google Maps !

Aaram Kutir : nom du restaurant tenu par les adultes handicapés de Bakuabari.

Nirmala Nivas : dans le centre de Bakuabari, c’est le nom du bâtiment où résidaient les enfants.

Jeevan Path : dans le centre de Bakuabari, c’est le nom du bâtiment où résidaient les adultes.

Maria Basti, Morgadangi et Jordighi : noms des trois autres centres d’HSP dans le West Bengale, respectivement dédiée aux femmes handicapées, aux enfants handicapés et/ou en difficultés et aux garçons handicapés.

Nômoshkar : « bonjour » en Bengali !

Didi : « grande sœur » en bengali. C’est ainsi que les enfants appellent les dames qui s’occupent d’eux.  Souvent, le mot suit le nom : Devi Di par exemple (abréger Didi en Di est in signe d’affection)

Dada : même explication mais Dada signifie « grand frère »

Tikka ou Tilka : le point que les hindous portent entre les deux sourcils, ils portent chance et représentent le troisième œil. Pour les autres religions, il est plutôt considéré comme un élément culturel voir un accessoire de beauté. D’ailleurs, s’il ressemble à un petit bijou, il se nomme  bindi.

Chapati : galette de farine que l’on mange surtout au petit déjeuner, avec des pommes de terre ! On le trouve aussi dans des plats, pour accompagner. On le découpe et il sert en quelque sorte de « cuillère. »

Thali : assiette composée de riz, de chapatis et de plusieurs bols remplis de différents plats.

Sleeper Class : dans les trains couchettes, l’équivalent de la deuxième classe en France, celle des classes moyennes. Il existe trois classes couchettes au-dessus et après en dessous, mais cela correspond juste à des bancs de bois. Dans la SL, on tient à huit dans un compartiment : deux dans le couloir, et six dans le compartiment à proprement parler.

 

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 13:24

Bonjour tout le monde! 

 

Veuillez nous excuser, nous n'avons pas pu mettre à jour le blog comme nous le voulions. Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes tous rentrés sains et saufs d'Inde, et tout s'est très bien passé. Nous avons juste eu des problèmes de connexion à intenet: entre la lenteur des ordinateurs, des connexions et aussi et surtout les pannes de courant nous n'avons pas trouvé le temps de remplir comme il se doit ce blog.

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Néanmoins, nous allons à partir de maintenant poster des articles pour vous montrer ce que nous avons vu et fait pendant notre projet mais aussi quand nous nous balladions à travers l'Inde. 

 

Merci.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 17:48


Pour que vous découvriez un peu plus qui nous sommes, nous avons décidé  que chacun de nous allait présenter quelqu'un d'autre en quelques lignes. Voici la présentation de Gabriel par
Alexandre.


A première vue, Gabriel est grand. Et puis, quand on s’approche, on se rend compte qu’en fait, il est très grand.

2-copie-1Mais bien sûr, un aussi grand corps contient beaucoup de bonnes choses.

Réfléchi, posé, cultivé, vrai, ne s’énervant jamais, simple quand il faut, attentif et drôle.Voilà les quelques mots qui lui conviennent le mieux.

S’il ne se balade pas la guitare à la main, c’est seulement car ce n’est pas autorisé à Chaptal, lycée parisien où il est en première année de classe préparatoire, en Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur, où il a déjà passé trois ans de sa scolarité.

Ayant passé la plupart de sa vie à Beauvais, il a commencé les scouts dés l’âge de 8 ans, chez les Louveteaux (jaune). Il ne les quittera plus jamais.

Alors que ses parents déménageaient à Paris à son arrivée en quatrième, quand il était aux Scouts donc (bleu), notons la seule bizarrerie que j’ai décelé chez lui : il a décidé de s’accrocher aux scouts de Beauvais (mais l’on doit tout entier le prendre ou le laisser).

Alors Gabriel continua l’aventure auprès de nous, faisant d’incessants aller-retour, tout cela pour nous (sans doute un peu pour lui aussi, mais la générosité fait partie de ses atouts que je n’ai pas cité).

C’est sans surprise que, lorsque ses parents se réinstallèrent à Beauvais cette année, laissant leur grand garçon dans la ville de Paris pour ses études, celui-ci continua à nous voir, pour mener ce projet à bien, qu’il tient en grande partie sur ses épaules.

Coordinateur, responsable informatique et questions techniques en tout genre, il sait se montrer présent malgré le boulot pesant.

Gabriel, un grand personnage.

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  • : Le blog des Compaquistadors, Beauvais
  • : Nous sommes un groupe de 8 Compagnons (18-20 ans) des Scouts et Guides de France de Beauvais qui préparons un projet Solidaire à Calcutta (Inde) pour Juillet-Aout 2012.
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